Les aphtes touchent toutes les populations sur les cinq continents2 . Les aphtes ont fait l'objet de nombreuses études épidémiologiques qui montrent de fortes disparités de prévalences. En moyenne, on considère qu'entre 15% et 30% de la population est touchée avec des taux pouvant dépasser 50% dans certains groupes sociaux-professionnels3 4.
L'aphtose mineure touche les populations dès l'âge de 5 ans alors que l'aphtose majeure apparaît plutôt après 20 ans.
Les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes.
La fréquence d'apparition des aphtes varie beaucoup d'un individu à l'autre : si 85% des personnes touchées ont moins de 4 aphtes par an, 8% font plus d'une crise par mois créant une gêne pratiquement continue4.
En France, plus de 1,5 million de personnes de plus de 15 ans souffrent d'aphtose récidivante avec une fréquence supérieure à une crise tous les 2 mois, 800 000 avec une fréquence supérieure à une crise par mois, et plus de 200 000 plus d'une fois toutes les deux semaines.
50% des patients recevant une chimiothérapie et/ou une radiothérapie présentent des aphtes ou mucites.
Les données de ce graphe proviennent de l'étude suédoise de T Axéll & V Henricsson4.